Accueil > La Mairie > Les élu·es > Expression des élu·es

Expression des élu·es

Dernière mise à jour le lundi 3 mars 2025

Les textes publiés dans cette rubrique le sont sous l'entière responsabilité de leurs auteurs.

Extraits du magazine municipal Nous Chambé ! n°7 / Mars-mai 2025

Groupe majoritaire

Chambéry avance avec ambition

Le début d’année 2025 marque une nouvelle étape dans la transformation de notre ville. Les nouveaux arbres ont été plantés sur le boulevard du Théâtre, parachevant un réaménagement qui améliore le cadre de vie et redonne toute sa place à la nature en ville. Dans le même esprit, les travaux de requalification de l’avenue du Général de Gaulle démarrent, pour un espace plus agréable, plus sûr et plus adapté aux mobilités douces. D’ici le printemps, une nouvelle portion du faubourg Montmélian sera piétonnisée et végétalisée.

Ces réalisations s’inscrivent dans une démarche globale qui vient d’être reconnue au niveau national. Chambéry a obtenu 3 étoiles au label "Territoire engagé transition écologique" (TETE) de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Cette démarche a été relancée en 2020 après avoir été abandonnée sous l’ancien mandat. Cette distinction vient récompenser le travail collectif mené depuis plusieurs années pour faire de la transition écologique un axe structurant de notre action municipale. Le rapport d’audit de l’ADEME met en lumière :

  • la transversalité de la démarche, intégrée à toutes les politiques publiques ;
  • l’exemplarité de la Ville dans la gestion de son patrimoine (plan de sobriété, rénovation énergétique, désimperméabilisation) et de ses infrastructures (réseau de chaleur urbain) ;
  • notre capacité à fédérer l’ensemble des acteurs locaux dans cette dynamique.

Cette reconnaissance est d’autant plus notable que, sur les 91 collectivités labellisées entre 2021 et 2023, seules 6 ont obtenu 3 étoiles. Chambéry fait donc partie des villes reconnues par l’ADEME les plus engagées et exemplaires en matière de transition écologique. Ce succès est le fruit d’un engagement collectif, où élus et agents municipaux travaillent de concert pour concrétiser nos ambitions environnementales.

La qualité de notre restauration collective a également été saluée avec l’obtention du label "En Cuisine" niveau 2, faisant de Chambéry la première collectivité de Savoie à atteindre ce niveau d’exigence. Cette distinction valide nos efforts pour doubler la part des produits bio et locaux, ainsi que le nombre de repas végétariens, garantissant une alimentation plus saine et durable pour les enfants et les bénéficiaires de la restauration municipale. Enfin, l’école Vert Bois a été labellisée pour son exemplarité écologique, ce qui nous avait notamment permis d’obtenir un soutien financier de l’Union européenne.

Un contexte national instable qui fragilise les collectivités

Dans un contexte marqué par l’instabilité gouvernementale et une préparation budgétaire particulièrement tardive – jamais un budget de l’État n’avait été voté aussi tard sous la Vème   République –, les collectivités sont des pôles de stabilité. À Chambéry, nous l’avons rappelé lors de la cérémonie des vœux : les services publics sont notre bien commun à tous. Ils façonnent le quotidien des habitants, qu’il s’agisse des écoles, crèches, résidences autonomie, EHPAD, bibliothèques, gymnases, stades, maisons de quartier, cimetières, théâtres ou de la police municipale... Assurer leur pérennité et leur qualité est notre priorité.

Mais défendre le service public, c’est aussi garantir à la Ville les moyens de le faire fonctionner sur le long terme. La réduction des financements alloués aux collectivités rend cet exercice de plus en plus difficile. C’est pourquoi le débat d’orientations budgétaires de février a été un moment clé de la vie municipale. Nous avons démontré qu’en maintenant une gestion rigoureuse, nous parvenons à préserver l’équilibre budgétaire tout en augmentant l’investissement de 50 % par rapport au mandat précédent et en réduisant la dette de 12,5 millions d’euros depuis le début du mandat. Cette réussite repose sur un travail constant pour obtenir des financements extérieurs y compris au niveau national et européen (Union européenne, Fonds vert, ANAH, ANCT, Cité éducative, etc.) et sur une gestion maîtrisée des dépenses pour le fonctionnement quotidien de la collectivité.

Des résultats sont également tangibles au-delà du budget municipal. L’action des élus municipaux s’appuie également sur des structures publiques ou parapubliques liées à la commune qui jouent un rôle clé dans la transformation du territoire, par exemple :

  • 245 millions d’euros investis pour moderniser le réseau de chauffage urbain et accélérer la transition énergétique ;
  • 110 millions d’euros engagés par Cristal Habitat entre 2021 et 2024 pour réhabiliter son parc de logements et accompagner la mutation de la ville ;
  • 120 millions d’euros mobilisés par la Ville et ses partenaires dans le cadre d’Action coeur de ville.

Une opposition absente du débat

Alors que ces choix conditionnent l’avenir de notre ville, la minorité municipale a choisi de quitter le dernier conseil municipal, préférant polémiquer sur un tag survenu dans une commune voisine plutôt que de prendre part au débat budgétaire. Nous ne comprenons pas ce choix et ne pouvons que le regretter.

La démocratie locale repose sur l’échange et la confrontation des idées. Il appartient à chaque élu d’assumer son rôle, en représentation des électeurs qui leur en ont confié la responsabilité. Nous espérons leur retour en séance pour des discussions constructives sur les dossiers qui comptent pour la ville et ses habitants.

Thierry Repentin, Martin Noblecourt, Christelle Favetta Sieyes, Jimmy Bâabâa, Claire Plateaux, Jean-Pierre Casazza, Raphaële Mouric, Jean-François Beccu, Sophie Bourgade, Daniel Bouchet, Isabelle Dunod, Gaëtan Pauchet, Lydie Mateo, Claudine Bonilla, Florence Bourgeois, Farid Rezzak, Benjamin Louis, Marianne Bourou, Marielle Thiévenaz, Dominique Loctin, Micheline Myard-Dalmais, Michel Camoz, Alain Caraco, Jean Ruez, Pierre Brun, Françoise Rahard, Salim Bouziane, Philippe Vuillermet, Jean-Benoît Cerino, Sara Rotelli, Sabrina Haerinck, Mathieu Le Gagneux, Marie Bénévise, Julie Rambaud, Jérémy Paris.

Groupe minoritaire

Chambéry passe le cap des 60 000 habitants

Notre ville compte désormais 61 808 habitants au dernier recensement du début d’année 2025. C’est une bonne nouvelle qui confirme la dynamique engagée depuis de nombreuses années et c’est bien grâce aux efforts de construction, sous le mandat de Michel Dantin de 2014 à 2020, que de nombreux logements sont sortis de terre (Vetrotex) ou ont été réhabilités (les Hauts de Chambéry, Bellevue). C’est bien ces actions qui permettent aujourd’hui à notre ville de passer la barre symbolique des 60 000 habitants. Il faut cependant apporter une vigilance particulière au développement harmonieux des quartiers de Chambéry et surtout à ce que les nouvelles constructions ne viennent pas dégrader le cadre vie des habitants.

Une dérive autoritaire du maire de Chambéry

Tout le monde a encore en mémoire le conseil municipal de juillet 2022 où Monsieur le maire coupe à plusieurs reprise le micro pour nous empêcher de poser une question sur l’augmentation du tarif du chauffage urbain. C’est en réalité depuis le début du mandat que les élus de la majorité agissent envers notre groupe de manière irrespectueuse. On ne compte plus le nombre de fois où nous avons demandé des documents financiers ou de projet, qui ne nous ont jamais été envoyés nous obligeant à saisir la CADA (commission d’accès aux documents administratifs). Les invitations aux évènements officiels ne nous parviennent plus et depuis 2 ans notre groupe n’est plus invité aux vœux de nouvelle année du personnel municipal. La dernière dérive autoritaire du maire en date s’est déroulée lors du conseil municipal du 10 février dernier où Monsieur le maire a refusé de mettre au vote un vœu de soutien à l’entreprise Atawey et à Chambéry Grand Lac Economie suite aux dégradations commises dans leur locaux durant le mois de Janvier. Ce refus pur et simple de présenter ce vœu pourtant parfaitement conforme au règlement intérieur tant sur la forme que sur le fond montre, s’il en était encore nécessaire, l’absence totale d’écoute et de dialogue de Monsieur le maire et de son équipe.

En réponse à tous ces faits qui portent atteinte à notre démocratie, lorsque nous les dénonçons en conseil municipal, nous n’avons que des rires moqueurs et méprisants de la majorité concernée. Ce comportement est à l’image de ce que les Français voient à l’Assemblée Nationale et qui les poussent à ne plus avoir confiance en leurs représentants politiques poussant vers les populistes de tous bords. Monsieur le maire et les élus doivent revenir au plus vite à un fonctionnement respectueux de nos instances et de la démocratie.

Des tags néo-nazis passés sous silence par Monsieur le maire

C’est avec surprise que nous avons appris au conseil municipal du 10 février denier que des tags néo-nazis ont été retrouvés sur un bâtiment d’un parti politique à Chambéry. Ce n’est malheureusement pas la première fois que ce type de fait se produit dans notre ville. Régulièrement, les services municipaux doivent intervenir pour effacer des tags de groupuscule d’extrême droite. Mais c’est la première fois qu’un maire ne souhaite pas en faire état, et de fait, en informer la population. Vouloir taire ces évènements, qui se déroulent presque au grand jour, ne fera que renforcer la montée des idées racistes et fascistes, parce que banalisés.

Alexandra Turnar, Sandrine Garçin, Sylvie Koska, Aloïs Chassot, Laïla Karoui, Walter Sartori, Nathalie Colin-Cocchi, Philippe Cordier, Isabelle Rousseau, Benoit Perrotton.